La Controverse Gauquelin

Par John Anthony West (tel que résumé par Maria Mateus de The Case For Astrology)

Michel Gauquelin était diplômé en statistiques et en psychologie de la Sorbonne qui, avec son épouse Françoise, a mené le plus important corpus de recherches statistiques en astrologie à ce jour. Bien que son travail ne corrobore pas certains canons de l’astrologie traditionnelle, il confirme de manière concluante la prémisse fondamentale de l’astrologie : qu’il existe une relation entre les positions des planètes au moment de la naissance et la direction des vies individuelles.

L’œuvre de Gauquelin s’étend sur une période de 23 ans (1949-1973) et implique des recherches sur des questions d’études professionnelles, d’études héréditaires et d’études sur les traits de caractère. De loin, les études ayant reçu le plus de notoriété impliquaient des corrélations entre la[positiond’uneplanètedanslethèmenataletlaprofessionchoisieparunepersonneEnraisondesesrésultatspositifsextrêmementsignificatifslapluscélèbredecesétudesestcommunémentappelée »l’effetMars »[positionofaplanetinthenatalchartandaperson’schosenprofessionBecauseofitsextremelysignificantpositiveresultsthemostfamousofthesestudiesiscommonlyknownas“theMarseffect”

Les découvertes professionnelles préliminaires de Gauquelin impliquaient deux études : celle composée d’un groupe de 576 thèmes natals a révélé une corrélation de Mars et de Saturne avec des médecins à un niveau de chance dans les millions pour un. La deuxième étude portant sur 508 naissances a révélé les mêmes résultats pour d’autres professions en les corrélant avec leurs planètes traditionnellement liées : Mars avec les athlètes, Saturne avec les scientifiques, la Lune avec les écrivains et Jupiter avec les acteurs et les politiciens. Ces résultats ne s’appliquaient qu’aux professionnels éminents et n’étaient pas présents dans les tableaux des professionnels moyens. Le niveau de signification pour certaines de ces corrélations était également dans les millions à un niveau de chance. La recherche a été publiée en 1955 dans L’influence des Astres , où Michel a soutenu que ce qu’il démontrait n’était pas une preuve de l’astrologie, mais une autre influence céleste. Ce travail a été ignoré par ses collègues universitaires jusqu’à ce que Michel se lance dans la recherche d’un examen par des pairs professionnels.

Les sceptiques répondent

Après de nombreuses cajoleries de la part de Gauquelin pour une évaluation par les pairs, la 1ère critique est venue de Marcel Boll, un écrivain scientifique français bien connu et membre du Comité Belge d’Investigation sur les Phénomènes Paranormaux (ci-après Le Comité Belge Para). Sa principale objection était que l’étude n’utilisait que des données sur les naissances en France, ce qui, selon lui, avait entraîné un coup de chance national. Si Gauquelin avait sélectionné des actes de naissance d’autres pays, selon la logique de Boll, les résultats n’auraient pas été meilleurs que le hasard ! N’importe quel statisticien saurait que cette objection était statistiquement ridicule.

Le professeur Dauvillier, professeur de physique cosmique au Collège de France, a répondu que la corrélation était le résultat d’une taille d’échantillon insuffisante.

Réponses de Gauquelin

Michel a répondu aux deux défis (même si le premier était une critique illogique) en collectant une base de données de 25 000 actes de naissance en Allemagne, en Italie, en Belgique et aux Pays-Bas. (L’Angleterre n’enregistrait pas les heures de naissance à l’époque). Les résultats de l’étude de réplication avec des données européennes étaient identiques et tout aussi significatifs, montrant les mêmes planètes dans des secteurs clés de la carte en corrélation avec l’éminence dans des professions spécifiques. Il y avait quelques variations nationales, mais le résultat se répétait de manière significative dans le même sens que les études originales. Un groupe témoin de professions non spécialisées n’a montré aucun effet. Les études européennes sont publiées en 1960 dans Les Hommes et les Artre aux frais du Gauquelin.

Les études sur l’hérédité

Au cours des années 1960, les Gauquelins ont mené une autre étude massive qui a examiné les relations astrologiques entre les parents et leurs enfants. L’échantillon de 30 000 citoyens français ordinaires et leurs enfants a révélé que lorsque les parents avaient certaines planètes dans les secteurs 1 et 4 des cartes, leurs enfants étaient également susceptibles d’avoir les mêmes planètes dans les mêmes secteurs. Les corrélations entre des planètes particulières – telles que la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne – étaient plus fortes dans cet ordre. Le niveau de signification était de 1 million à 1. Les naissances provoquées ou par césarienne n’ont pas montré cette tendance.