Titre: L’astrologie et le pouvoir archétypal des nombres
Auteur : Joe Landwehr
2018, presse de la tour antique
591pages
Si moins de gens lisent des livres de nos jours, vous ne le sauriez jamais vu la taille des livres d’astrologie. La récente contribution de Joe Landwehr au canon astrologique compte près de 600 pages et, comme tout livre d’une telle taille, l’engagement requis exige que l’effort soit récompensé.
Évaluer si cela vaut le temps et l’énergie cognitive peut être difficile, mais je pense qu’il y a deux points simples sur lesquels la décision reposerait : êtes-vous intéressé par la numérologie et êtes-vous intéressé par son applicabilité à l’astrologie ? Si la réponse est oui, le livre en vaut vraiment la peine – même si vous sentez parfois de petites gouttes de sueur couler de votre matière grise.
Astrologie et pouvoir archétypal des nombres est le deuxième livre d’une série, mais le matériel d’introduction donne un bon résumé de la matière couverte dans le premier volume, Les sept portes de l’âme. En fait, c’est dans la préface que M. Landwehr présente une perspective sur l’astrologie, la numérologie et l’âme qui intéresserait même les personnes qui ont répondu « non » aux questions ci-dessus. Il fait un très bon travail de déconstruction de la vision du monde matérialiste moderne qui méprise l’astrologie, tout en décrivant les limites du fondamentalisme religieux (la science et la religion occidentale s’accordent sur quelques points, mais leur condamnation mutuelle de l’astrologie en fait d’étranges compagnons de lit).
Dans son approche de l’astrologie et de la numérologie, M. Landwehr jette un large filet pour capter le soutien de la psychologie contemporaine à la physique quantique, et il le fait d’une manière réfléchie et intelligente (contrairement aux astrologues et aux passionnés du New Age qui utilisent Carl Jung et Werner Heisenberg comme points de cri). J’étais très reconnaissant pour une liste impressionnante d’œuvres citées, présentées à la fin du livre avec un index.
La racine de l’approche de l’auteur est ce qu’il appelle astropoétique, qu’il décrit comme « une approche poétique de l’astrologie, appliquée à la quête humaine d’un sens, d’un but et d’un lien plus profond avec toute vie » (extrait de la Préface, page XXX). Il poursuit en reliant les symboles astrologiques aux nombres, qui sont ensuite reliés aux figures mythologiques et aux divinités, suivant la tradition de Pythagore. À partir de là, M. Landwehr associe la tradition astrologique à une théorie numérique sous-jacente (c’est d’ailleurs une excellente façon d’apprendre la numérologie).
La majeure partie (et j’utilise le terme littéralement) du livre est consacrée à la façon dont les planètes sont exprimées dans chacun des dix domaines numériques. Cela nécessite une attention particulière à la fois à la théorie globale et aux spécificités de chaque chapitre, ce qui n’est pas le plus facile à comprendre. Heureusement, l’auteur guide le lecteur tout au long de ce processus avec des exemples clairs et utiles, mais il s’agit vraiment d’apprendre au fur et à mesure. Ceux d’entre nous qui préfèrent les instructions suivies d’exemples risquent d’être quelque peu déçus.
Pourtant, il ne faut pas vraiment s’attendre à ce que l’approche « astropoétique » suive une voie linéaire et logique. J’ai senti que la lecture du livre était plus un processus de compréhension qu’un apprentissage à partir d’un manuel d’instructions, et je crois que c’est ce que l’auteur avait en tête. L’effort requis est grand, mais les récompenses potentielles sont substantielles.